L’allocation de logement sociale s’avère utile pour réduire les mensualités d’un prêt immobilier, d’un loyer ou d’une redevance. Les précisions suivantes vous éclaireront sur les démarches à suivre pour en bénéficier.
L’allocation de logement sociale : les conditions d’octroi
Comme de nombreuses aides, l’ALS est soumise à quelques conditions portant sur la personne du demandeur. À ce titre, elle est adressée aux locataires (ou sous-locataires dans certains cas) :
- Défavorisés tels que les handicapés, les étudiants, etc. ;
- Non-éligibles à l’allocation de logement familiale et à l’aide personnalisée au logement.
À cela s’ajoutent des conditions relatives au bien immobilier concerné. Ce dernier doit :
- Être occupé pendant 8 mois par an minimum ;
- Se situer en France ;
- Respecter le standard minimal de décence. Cela concerne entre autres les équipements présents dans l’habitation, sa surface, etc.
En outre, vos revenus doivent respecter un plafond fixé selon :
- La localisation de la maison ;
- Le nombre d’individus composant le ménage.
Le prêt immobilier : les démarches à suivre
L’introduction de votre requête suit deux mécanismes différents en fonction de votre situation. À ce propos, elle s’effectue sur le site de :
- La Caisse d’allocation familiale en général ;
- La Mutualité sociale agricole pour les agriculteurs, éleveurs, etc.
Pour cette opération, il se révèle indispensable d’inclure dans le dossier :
- Une copie de la carte d’identité nationale, du passeport ou de l’acte de naissance. Les étrangers doivent présenter un titre de séjour valide ;
- Un relevé d’identité de caisse d’épargne, bancaire ou postal ;
- Des justificatifs de revenus ;
- Une attestation de loyer en bonne et due forme.
Une fois que l’organisme donnera son accord, vous percevrez entre 12 400 et 30 800 euros d’aide.