En vue du remboursement de votre prêt à taux 0 %, certains points méritent votre attention. Les précisions suivantes pourront vous éclairer davantage sur cette opération.
Le prêt à taux zéro, c’est quoi ?
Le crédit à
taux zéro figure parmi les prêts proposés par l’État aux ménages à revenus modestes. Il aide ces derniers à accéder à la propriété d’une
résidence principale.
Il s’agit d’un crédit complémentaire. En tant que tel, il comble les manques d’un prêt classique à hauteur de 20 à 40 %.
Pour en bénéficier, vous devez déposer votre demande auprès d’un établissement financier ayant conclu une convention avec l’État.
Les conditions du prêt à taux zéro
Pour prétendre au
prêt 0 %, les normes en vigueur imposent le respect d’un certain nombre de conditions. Cela porte d’abord sur la personne de l’emprunteur. Il doit être de nationalité française (ou étranger muni d’un titre de séjour valide) et primo-accédant.
Par la suite, disposer de revenus fiscaux de référence inférieurs à un plafond déterminé se révèle indispensable.
À cela s’ajoutent des exigences relatives au bien concerné. À ce titre, il doit servir de logement principal au moins une année après les travaux ou l’achat.
Le prêt immobilier : les conditions de remboursement
Le remboursement du PTZ se démarque de celui des autres prêts sur plusieurs points :
- Vous vous acquittez uniquement du capital, les intérêts étant à la charge de l’État ;
- Cette opération s’effectue en deux temps. D’abord, vous bénéficiez d’un différé de 60 à 180 mois pendant lesquels vous échappez aux mensualités. Cela vous permet de procéder plus facilement au remboursement proprement dit pour les 120 à 180 mois suivants.
Afin d’adoucir davantage vos charges mensuelles, un
lissage du PTZ reste également envisageable. Cela consiste à
décaler l’échéance afin de mieux vous préparer au paiement.